Il faut dire que la dette publique de la France, dont la progression est l'une des plus rapides de la zone euro, atteint des sommets. En la matière, avec l'Allemagne - nous sommes en bonne compagnie ! -, nous ne sommes dépassés que par la Grèce, l'Italie et la Belgique.
L'endettement de l'Etat entraîne le blocage de ses marges de manoeuvre budgétaires en même temps que la méfiance des citoyens. Pour réduire les déficits, le Gouvernement ne souhaite pas recourir à de nouveaux prélèvements obligatoires. Pourtant, si nous voulons favoriser les implantations industrielles ou éviter les délocalisations, nous savons très bien, en fin de compte, que le niveau de formation des travailleurs, la qualité des écoles, des hôpitaux, des chemins de fer, des routes et des équipements de toutes sortes, ainsi que le niveau de protection sociale sont des paramètres souvent aussi déterminants que d'autres.
Or, tous ces atouts français sont les fruits bienvenus des prélèvements obligatoires.