Même en considérant avec beaucoup de bienveillance qu'il reste encore au Gouvernement une bonne soixantaine de jours, selon le calendrier fixé par le Premier ministre lui-même, je crains fort que la déception, déjà perceptible dans les milieux économiques et dans la population, ne soit très forte à l'issue de ces cent jours, notamment en ce qui concerne l'emploi !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, pour toutes les raisons que je viens d'évoquer devant vous, vous comprendrez que le groupe socialiste porte sur l'orientation de la politique budgétaire du Gouvernement pour 2006 un jugement résolument négatif.