Je ne traiterai pas cette question sur le fond ; je dis simplement que la coexistence de ces trois réseaux posera à terme des problèmes de cohérence dans la tarification et dans la charge du transport routier, qui est indispensable à la vie quotidienne.
Troisièmement, jusqu'où peut-on aller en matière d'intermodalité ?
Le fait de demander à l'AFITF de prendre en charge les CPER, les contrats de plan Etat-région, aboutit d'une certaine façon à diminuer l'intermodalité puisque la part du ferroviaire y est, me semble-t-il, inférieure, au niveau national, à la part du routier. Nous avions une ressource à 100 % routière qui finançait une dépense à 75 % ferroviaire. Désormais, la solidarité intermodale sera sans doute plus faible, mais personne ne s'en plaindra, monsieur le rapporteur général.