Je les ai évoqués à la tribune, mais je citerai à nouveau l'affectation de 650 millions d'euros supplémentaires à l'allégement de la charge annuelle de la dette et notre décision de consacrer la totalité des plus-values de recettes fiscales de 2004 au désendettement : autant de mesures qui, après tout, n'étaient pas forcément faciles à prendre dans le contexte actuel.
Vous avez appelé de vos voeux un effort plus ambitieux en matière de réduction du format de la fonction publique et fait une démonstration implacable. J'ai donc fait appel à ma mémoire des chiffres, qui est bonne, ainsi qu'à la compétence des collaborateurs qui m'entourent, pour voir ce qu'il en était dans le passé.
Vous savez que les grandes réserves des effectifs de la fonction publique se trouvent dans l'éducation nationale. Or, quand on y regarde de près, on s'aperçoit que jamais les effectifs de l'éducation nationale n'ont été autant en diminution pour la quatrième année consécutive.
Je me bornerai à une seule comparaison ; vous avez été très cruel pendant longtemps, mais je ne le serai, moi, que très brièvement, sur le sujet précis des effectifs de l'éducation nationale.
De 1993 à 1997, ...