Toutes les actions du ministère seront alors passées en revue afin d’ajuster au mieux la politique en la matière : coordination des acteurs, production d’outils de cadrage de la politique de protection de l’enfance, actions-événements phare et suivi effectif des mesures.
Notre politique de la petite enfance, c’est enfin une politique de soutien à la parentalité, qui passe par la communication auprès des parents, avec l’ouverture en juin 2011 d’un site internet sur la parentalité. Ce site comprendra des informations générales par entrées thématiques – l’arrivée de l’enfant, le dialogue avec l’enfant, sa santé –, des liens avec des sites dédiés, une carte de France interactive effectuant le recensement des centres ressources, des fiches contenant des réponses aux questions les plus fréquentes, un espace de documentation, bref, un foisonnement d’informations à destination des parents.
Nous accompagnons également l’élaboration et la duplication d’actions innovantes sur ce sujet. Pour ce faire, Roselyne Bachelot-Narquin et moi-même organisons en novembre, en collaboration avec la Caisse nationale des allocations familiales, un colloque sur le soutien à la parentalité. Même si le positionnement de l’État sur ce thème est somme toute récent, il a été fortement réaffirmé en 2010, avec la création du Comité national de soutien à la parentalité, présidé par le ministre chargé de la famille, en l’occurrence Roselyne Bachelot-Narquin.
Pourtant, ce concept de soutien à la parentalité a encore besoin d’être consolidé dans sa définition, ses expériences et ses évaluations. C’est pourquoi ce débat organisé aujourd’hui sur l’initiative du Sénat est important, dans la mesure où il permet de rassembler une diversité de points de vue sur l’ensemble de ces sujets.
La coordination des acteurs doit par ailleurs permettre la cohérence et la continuité de l’action.
Vous le voyez donc, mesdames, messieurs les sénateurs, les efforts qui sont consacrés par le Gouvernement à la politique de la petite enfance sont nombreux, variés et constants. Nous savons combien la place faite au petit enfant dans notre société est primordiale pour son bien-être, pour sa capacité d’adulte en devenir, mais aussi pour l’équilibre de ses parents et des familles. Tout cela concourt, au bout du compte, au bon fonctionnement de la société tout entière.
J’évoquerai à nouveau Boris Cyrulnik, qui mérite d’être entendu quand il évoque la famille en tant que base sécure. L’État ne peut pas remplacer les familles, mais il doit les soutenir dans la constitution de cette base sécure, qui permet au futur adulte de construire son chemin vers la citoyenneté.