Monsieur le ministre, tout d'abord, je ne crois pas que la France ait jamais vécu en économie fermée !
Par ailleurs, comme vous le savez, des pays on ne peut plus ouverts et libéraux pratiquent le protectionnisme et soutiennent leur économie, leur industrie et leur production ; je pense aux Etats-Unis, par exemple.
Dès lors, il me paraît très exagéré de dire que l'adoption de nos amendements nous ferait sortir d'une économie ouverte.
Il faut tout de même souligner que, dans notre économie, on fait toujours appel aux salariés pour qu'ils prennent en compte les nécessités de l'entreprise, mais on ne fait jamais appel au patronat pour qu'il exerce ses responsabilités sociales.
Alors, de grâce, monsieur le ministre, ne nous dites pas que nous voulons un système étatisé, fermé, protégé. Tel n'est pas du tout notre propos en l'occurrence.
En revanche, nous continuons de penser que les entreprises ont une responsabilité sociale et que, face à la situation du chômage que nous connaissons, il serait normal que l'Etat impose aux entreprises qui réalisent des bénéfices qu'elles prennent des mesures permettant au moins de sauvegarder l'emploi.