J'ai eu l'occasion, lors du conseil des ministres franco-allemand, de rappeler l'importance du pilier social. Mardi prochain, à Rotterdam, je rappellerai, lors du conseil des ministres du travail, l'importance du pilier social et la responsabilité environnementale vis-à-vis des sous-traitants.
Aussi je ne peux pas entendre sans réagir la présentation qui vient d'être faite avec, d'un côté, ceux qui seraient des irréductibles de l'humain et, de l'autre, ceux qui seraient des irréductibles de l'inhumain.
Je reviens sur l'affaire MetalEurope, car c'est un dossier auquel je prête une certaine attention, comme M. Coquelle le sait. La procédure est pendante devant le tribunal, en délibéré ; nous attendons la décision qui sera rendue dans quelques jours, raison pour laquelle, vous le comprendrez, je ne me prononcerai pas. Mais, encore une fois, ce n'est pas un dossier sur lequel nous nous sommes contentés de déclarations pour mieux nous en désintéresser ensuite. Nous le suivons au contraire avec beaucoup d'attention, à la fois sur la responsabilité « mère-fille » de l'entreprise et sur les conséquences économiques et sociales pour le bassin d'emploi.
Nous aurons l'occasion de revenir, au cours de nos débats, sur la responsabilité des entreprises vis-à-vis des bassins d'emploi. Ce sera sans doute l'occasion pour nous de nous retrouver sur ce point.
Tel est l'éclairage qu'il me semblait nécessaire d'apporter à la suite de ces explications de vote.