Intervention de Jack Ralite

Réunion du 12 janvier 2009 à 21h45
Communication audiovisuelle — Article 3, amendements 123 256

Photo de Jack RaliteJack Ralite :

Je soutiens la position de Mme Tasca, car les amendements n° 123 et 256 me paraissent significatifs d’une démarche générale que le Gouvernement aurait dû avoir pour placer la télévision en situation de répondre aux défis de la société actuelle.

Le problème qui nous était posé consistait non pas à mettre en place un nouveau service public en travaillant énormément pour aider le secteur privé, mais à élaborer une loi de responsabilité publique, qui serait le cœur du service public et qui s’appliquerait aussi, pour un certain nombre de mesures, au secteur privé. C’est une erreur capitale de ne pas l’avoir fait ! En vérité, cela répond à une volonté.

Nous avons l’air de dorloter le service public, mais nous le garrottons. Nous faisons mine de nous opposer au secteur privé, mais nous lui donnons plein de libertés, ce dernier mot devant s’entendre au sens capitalistique, et non au sens humain. Cette question est centrale !

Puisque nous nous référons souvent aux anglais et que la commission Copé comprenait un ancien directeur de la BBC, j’évoquerai l’exemple de la BBC. En Grande-Bretagne, certaines télévisions privées remplissent des missions de service public de très grande qualité : Channel 4 est loin d’être la plus mauvaise chaîne de télévision du pays en matière de programmes.

La question qui se pose aujourd’hui en France concerne donc les rapports de la télévision, au travers de ses différents statuts, avec la société française. Le reste, c’est de l’entourloupe !

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