Intervention de Jean-Jacques Jégou

Réunion du 29 novembre 2006 à 15h30
Loi de finances pour 2007 — .débat sur l'évolution de la dette

Photo de Jean-Jacques JégouJean-Jacques Jégou :

Vous vous accusez pourtant, les uns et les autres, de tous les maux.

Je citerai un chiffre, monsieur le ministre, pour vous en convaincre, extrait de l'excellent rapport sur le budget 2007 de M. Philippe Marini : de 1998 à 2002, la dépense publique a représenté en moyenne 52, 2 % du PIB. Sous votre gestion, entre 2003 et 2007, elle aura bondi à 53, 3 % du PIB.

Permettez-moi de conclure sur une note d'humour.

Vous faites allusion, monsieur le ministre, depuis le début du débat sur le projet de loi de finances, avec la liberté de ton et d'esprit que l'on vous connaît, aux prochaines échéances électorales de 2007.

Je ne suis pas d'accord avec vous sur ce sujet : notre pays a besoin de changement, non de rupture. Ce n'est pas « la France d'après » qui intéresse les Français, mais celle, bien vivante, d'aujourd'hui, une France moderne et ambitieuse, négligée depuis plus de vingt-cinq ans par les différentes majorités UMP et PS qui se sont succédé sans apporter de solutions satisfaisantes, en se renvoyant, tour à tour, la responsabilité de l'échec.

L'heure est non plus au ravaudage, mais aux décisions courageuses et porteuses d'avenir, comme l'assainissement de nos dépenses publiques, qui devrait être déclaré « grande cause nationale ». Faisons en sorte que le débat des prochains mois puisse éclairer les Français.

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