S'agissant du déficit public, nous atteignons donc nos objectifs. Il sera ramené à 2, 7 % du PIB à la fin de 2006, et à 2, 5 % en 2007 : nous ne sommes plus très éloignés du seuil stabilisant.
À cet instant, je voudrais remercier M. le rapporteur général de ses propos. Je suis très heureux de constater que, en travaillant ensemble sur ce sujet, nous avons atteint les résultats espérés. Je crois que cela vaut la peine d'être signalé, alors que le Sénat va voter, dans quelques instants, la première partie du projet de loi de finances pour 2007. Nous avons créé les conditions permettant d'être optimistes pour l'avenir.
Par ailleurs, je voudrais insister sur la volonté du Gouvernement, soulignée par M. le rapporteur général et M. Girod, d'affecter la totalité des plus-values de recettes au désendettement. Dieu sait si, dans ce domaine, la gauche a été pour nous un parfait contre-modèle ! Quand de magnifiques plus-values étaient dégagées, elle les partageait tout de suite en trois tiers bien déséquilibrés, à la Raimu... Elle consacrait alors le plus gros de ces tiers à de nouvelles dépenses publiques non pérennes, non garanties, non financées, en se disant que l'avenir paierait. L'avenir, malheureusement, ce fut nous !