Il est fréquent que les personnes qui s'opposent à la chasse sur leur territoire soient accusées de faciliter les dégâts causés par le grand gibier. Pourtant, ces personnes n'encouragent généralement pas la multiplication des animaux par leur comportement, elles ne pratiquent pas l'agrainage, par exemple, et elles ne nourrissent pas les animaux. Il n'est donc pas nécessaire de les mettre à contribution.
A ce sujet, il serait intéressant, monsieur le ministre, de procéder à un bilan des dispositions mises en place par la loi du 26 juillet 2000 relative la chasse, qui prévoit un droit de non-chasse. On constaterait alors que rares sont les personnes qui ont réellement fait usage de ce droit et qu'il n'est pas nécessaire de mettre en place des dispositions qui pourraient conduire à cibler leur choix d'une façon trop précise.