Intervention de Philippe Nogrix

Réunion du 12 décembre 2005 à 11h00
Loi de finances pour 2006 — Article 65

Photo de Philippe NogrixPhilippe Nogrix :

Je suis très satisfait de la proposition de M. Marini. De fait, je pense que le Gouvernement a pris sa décision à la va-vite, sous la pression de certaines très intéressées. Il faut que nous soyons très vigilants, car la technologie automobile évolue rapidement. Cette approche effare nos ingénieurs. Il y a d'autres moyens de faire des économies de CO2, que de donner 3 200 euros à tous ceux qui roulent à l'énergie électrique. C'est un avantage commercial considérable qui est donné à certains ! Je me demande même s'il est supportable pour les autres constructeurs, dont les ingénieurs essaient sur leurs planches à dessins de créer des moteurs qui limitent les dégagements de CO2 pour leurs clients, mais, surtout, pour le bien de la planète. Tout d'un coup, on leur fait subir une concurrence déloyale en misant uniquement sur l'électricité.

L'électricité n'est pas le seul moyen de réduire les émanations de CO2 et les ingénieurs qui travaillent chez nos constructeurs automobiles français sont très compétents. La concurrence ne doit pas être déséquilibrée.

Monsieur le président, parce que je rejoins la position de M. Marini, je retire mon amendement.

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