C'est un principe que nous voulions voir inscrit dans la loi.
Monsieur Hyest, cette mesure est peut-être du domaine réglementaire. Cependant, je vous rappelle que nous avons consacré cinq jours et cinq nuits, voilà deux semaines, à l'examen de la loi Fillon, qui a été votée alors que nombre de ses dispositions revêtaient un caractère réglementaire, puisque les seules programmations se trouvaient dans l'annexe.
Pour ce qui est des violences faites aux femmes, prévoir une formation des personnels concernés est un principe fort sur lequel nombre d'associations et de femmes pourraient s'appuyer. Monsieur Hyest, vous nous avez dit que vous étiez défavorable aux amendements n° 10 rectifié et 33. Je ne comprends pas votre hostilité à ces amendements qui, pourtant, méritent d'avoir toute leur place dans une proposition de loi traitant des violences faites aux femmes.
Je m'interroge : nous rétablissons avec une certaine célérité l'égalité entre les hommes et les femmes surtout lorsqu'il s'agit de droits dont les hommes ne bénéficieraient pas au même titre que les femmes. Je trouve cela très bien car je suis pour l'égalité, mais lorsqu'il s'agit des droits des femmes, bizarrement, on fait preuve de quelque hostilité ou on a toujours quelques bons arguments à nous opposer...