Intervention de Guy Fischer

Réunion du 19 janvier 2005 à 15h00
Développement des territoires ruraux — Article 4 A

Photo de Guy FischerGuy Fischer :

Je ne reviendrai pas en détail sur tous les arguments qu'ont développés les associations de prévention et de soins en alcoologie, mais je les rappellerai brièvement. Ils sont au nombre de quatre.

La loi a toujours autorisé qu'une publicité puisse comporter une indication sur « la dénomination d'un produit ». M. César nous a récemment présenté la page de publicité pour les alcools « durs » parue dans le journal Le Monde. Les thèses que défend M. César ont parfois fait l'objet d'un amalgame.

L'amendement du Gouvernement ne retient pas la possibilité de communiquer sur « les éléments constitutifs » des appellations d'origine comme le prévoyaient les amendements parlementaires déposés à l'Assemblée nationale.

La loi a toujours autorisé qu'une publicité puisse comporter une indication sur « la composition du produit ». L'amendement du Gouvernement précise le texte d'origine sans en modifier l'esprit et répond ainsi à l'attente des viticulteurs.

Enfin, la rédaction de l'amendement du Gouvernement n'ouvre aucune discrimination entre les boissons alcooliques, ce qui me paraît important en termes d'éducation et de politique de prévention. Toutes peuvent communiquer sur la couleur, l'odeur et le goût. C'était le souhait des viticulteurs, mais aussi celui des acteurs de santé publique.

Il semble donc que, aujourd'hui, cet amendement fasse l'objet d'un consensus. Nous devrons néanmoins être très vigilants afin que les réalités de notre viticulture, qui connaît une crise structurelle, soient prises en compte, tout comme les réalités de la politique de santé publique. Ce sont en effet souvent les plus démunis dans les quartiers populaires qui sont touchés.

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