En admettant que dérive il puisse y avoir, il suffisait alors de préciser dans le texte proposé, ce qui avait d'ailleurs été initialement envisagé, que « toute représentation d'une personne humaine non directement liée à l'élaboration du produit ou autrement que dans le cadre naturel et habituel des fonctions de la personne représentée est interdite ». Voilà qui serait autrement plus clair !
Pour conclure, et bien que l'amendement du Gouvernement paraisse en retrait par rapport au texte qui a été adopté en première lecture, je le voterai, tout comme les membres du groupe socialiste, tout en espérant personnellement que, dans une deuxième étape, le thème « vin et santé » soit de nouveau examiné avec succès et que soit réglée la question de ces campagnes antialcooliques qui se transforment en campagnes anti-vin, au mépris de l'article L.3311-3 du code de la santé publique. Il est bon de rappeler que cette disposition, dont je fus à l'origine au Sénat, interdit toute discrimination entre les différents produits lors des campagnes de prévention.