... qui doivent être reconnus, qui méritent d'être respectés, parce que ces viticultrices et viticulteurs maintiennent la vie, assurent l'aménagement de notre territoire, entretiennent les paysages, développent l'emploi, et ils ne font aucun mal, à condition bien sûr que l'on n'abuse pas de leurs produits.
Monsieur le ministre, vous avez donné des garanties juridiques. Vous n'avez trahi ni votre mission de ministre de la santé - nous savons combien elle vous tient à coeur - ni le monde de la viticulture, et je crois que le Parlement s'honorera aujourd'hui en apportant un soutien quasi-unanime à un texte qui est, je le répète, un texte d'équilibre et qui constitue une réponse juste à un problème particulièrement difficile.
Je souhaite simplement que, de ces débats, on retienne la nécessité d'une approche objective des rapports entre le vin et la santé. Il faut soutenir les recherches entreprises par les équipes médicales, paramédicales, pharmaceutiques, oenologiques, etc., qui accomplissent un travail très sérieux pour apporter des aux légitimes interrogations des uns et des autres.
Il me paraît également indispensable, monsieur le ministre, que l'on se dirige vers une harmonisation européenne, sinon mondiale, de ces règles. Comment pourrions-nous, en effet, demeurer dans un système où nos propres produits sont pénalisés quand d'autres, plus dangereux parfois, bénéficient de conditions totalement différentes ?
Nous franchissons aujourd'hui une étape nationale. Merci et bravo, messieurs du Gouvernement !