Ceux-ci sont présents dans nos territoires ruraux, dans diverses activités économiques.
Par ailleurs, il ne faudrait pas croire que les saisonniers ne travaillent que dans le secteur du tourisme ; ils travaillent aussi pour les vendanges, en septembre, mais aussi comme ramasseurs de fruits et légumes.
De nombreux secteurs économiques de nos territoires ruraux seraient bien en peine sans les travailleurs saisonniers ; bien des entreprises seraient obligées de fermer boutique. Ces travailleurs saisonniers méritent quand même un peu de reconnaissance.
Nous espérons donc que cet amendement aura un sort un peu plus favorable que celui qui lui est apparemment réservé.
Tout à l'heure, M. Vasselle a prononcé un formidable plaidoyer, ce qui lui est habituel lorsqu'il parle du monde de l'agriculture, à propos d'un amendement déposé par M. Soulage concernant le prix de vente des fruits et légumes, amendement que nous avons soutenu. Mais, mes chers collègues, on ne peut tenir deux discours opposés : on ne peut pas, d'un coté, dire qu'il faut apprécier le travail à son juste prix et reconnaître aux agriculteurs le droit de vivre de leur production et, d'un autre coté, dire que les travailleurs saisonniers ne méritent pas la même reconnaissance que les autres. Ils ont droit, eux aussi, à notre respect.