Je regrette d’avoir à vous poser cette question, car elle témoigne de la gravité de la situation.
À l’instar de beaucoup de nos concitoyens, je suis en colère, car cette situation était évitable : nous n’aurions pas eu à la subir si le capitalisme mondial avait été encadré, comme c’est traditionnellement le cas en France, par des mécanismes de régulation fixés et contrôlés par la puissance publique. Notre système bancaire et financier est régulé et il a mieux résisté que les autres. En tant que président de la commission des affaires économiques, je suis bien placé pour savoir que notre système énergétique est régulé, de même que notre système de communications, et que notre système de transport ferroviaire va l’être prochainement.