…et je pense qu’aujourd’hui nous avons échappé de peu à une faillite causée par un libéralisme sauvage, obnubilé par l’appât du gain immédiat, se souciant comme d’une guigne de la croissance à long terme.
Aussi, le texte que nous examinons aujourd’hui ne saurait être une fin : au contraire, il n’a de sens que s’il est un point de départ, celui d’une réflexion devant conduire à une plus grande régulation mondiale du système économique et financier.
À cet égard, je ne peux que rendre hommage, monsieur le président, à l’initiative que vous avez évoquée dans votre discours d’hier, consistant à créer une commission mixte, associant l’Assemblée nationale et le Sénat, chargée de réfléchir à l’avenir du système financier ainsi qu’aux nouvelles régulations qui s’imposent. Je soutiens pleinement cette démarche, qui me semble essentielle, tout en vous assurant que la commission des affaires économiques participera activement, à la place qui est la sienne, à tous les efforts entrepris pour rendre à l’économie sa mission véritable : assurer une croissance durable pour le bénéfice de tous.