Intervention de Philippe Darniche

Réunion du 15 octobre 2008 à 15h00
Loi de finances rectificative pour le financement de l'économie — Adoption définitive d'un projet de loi

Photo de Philippe DarnichePhilippe Darniche :

Très concrètement, nous devons, par une loi de sauvegarde, empêcher les fonds souverains de venir racheter nos entreprises dans un contexte économique et financier très tendu.

En conclusion, j’exprimerai le vœu que l’on étudie les conséquences négatives de cette crise sur l’emploi et sur nos PME-PMI.

Il faut que la France profite de la brèche ouverte dans les critères de Bruxelles pour mettre en place un plan de relocalisation en faveur de l’industrie, de l’agriculture et de la pêche françaises.

Je souhaite, pour ma part, après le geste important accompli par le Gouvernement en faveur de l’avenir financier des PME-PMI, que des dispositions d’incitation soient mises en place dans les plus brefs délais pour faire bénéficier les jeunes entreprises, qui sont véritablement la clef de voûte de cette sortie de crise, des prêts de courte de durée garantis par l’État.

En effet, cette crise se répand comme une traînée de poudre, affectant l’activité professionnelle de la plupart de nos entrepreneurs. Se voir accorder un crédit par son banquier, devenu très frileux, est en train de devenir un rêve inaccessible pour la plupart d’entre eux. Cela est inacceptable, car les entrepreneurs sont, je le répète, la clef de voûte de la création d’emploi. Soutenons nos PME-PMI, étant donné l’ampleur de l’enjeu que représente la création d’emploi dans notre pays.

Monsieur le secrétaire d'État, ayant compris le plan que vous nous proposez, alors que l’heure est grave, je pense que le Président de la République et le Gouvernement ont eu la réactivité nécessaire. Par conséquent, en accord avec l’ensemble de mes collègues non inscrits, je voterai en faveur de ce projet de loi.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion