Intervention de Nicole Bricq

Réunion du 15 octobre 2008 à 15h00
Loi de finances rectificative pour le financement de l'économie — Adoption définitive d'un projet de loi

Photo de Nicole BricqNicole Bricq :

Je vous remercie de cette précision, monsieur le président.

Dimanche, le Président de la République, en présentant avec ses collègues de l’Eurogroupe le plan d’urgence, nous a appelés à « refonder le capitalisme ».

Mme Lagarde, lors de son exposé introductif, nous a indiqué que l’actuelle crise était une crise des excès, après avoir dit à l’Assemblée nationale qu’il fallait condamner et corriger les excès du système.

Mes chers collègues, pour les membres du groupe socialiste, c’est la logique même du système qui pose problème.

Je ne veux pas revenir sur le débat général que nous avons eu la semaine dernière et au cours duquel mon collègue François Marc a exposé la thématique générale des causes et des conséquences de cette crise, pas plus que sur les propos que j’ai tenus hier, au nom de mon groupe, lors de la réunion préalable au Conseil européen d’aujourd’hui et de demain. Mais vous êtes-vous interrogés sur le fait que des financiers ont conçu aux États-Unis un produit – les subprimes –, qui a engendré la crise initiale de l’immobilier ? Il s’agissait de permettre à des ménages de s’endetter alors qu’ils n’avaient pas la capacité de rembourser. On a ainsi « refilé » le risque – pardonnez-moi l’expression – au monde entier !

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