Intervention de Michel Mercier

Réunion du 15 octobre 2008 à 15h00
Loi de finances rectificative pour le financement de l'économie — Adoption définitive d'un projet de loi

Photo de Michel MercierMichel Mercier :

Nous aurons, demain, encore beaucoup de pain sur la planche. Si la crise financière a quelque chose d’artificiel, la crise économique est, elle, bien réelle et va peser sur les citoyens, notamment les épargnants, les déposants et les petites et moyennes entreprises – ce sont eux qu’il nous faut aider et sauver –, ainsi que, plus largement, sur toute notre économie.

La relance de l’économie ne pourra se faire, elle aussi, qu’au niveau européen, voire mondial. Élaborer un nouveau système financier, renforcer la régulation et favoriser le retour des politiques est fondamental.

Le texte qui nous est soumis aujourd’hui est très technique, nous l’avons vu, mais, au-delà de ce caractère technique, il fait partie d’un plan global.

Selon le groupe de l’Union centriste, si tel ou tel point de ce projet de loi peut, techniquement, être repris – certains des problèmes que Mme Bricq a abordés sont effectivement susceptibles de susciter des interrogations –, il n’en demeure pas moins que ce qui est essentiel et va expliquer notre souhait d’un vote conforme, c’est que ce texte fait partie d’un plan coordonné à l’échelon européen et qu’en modifier un seul point conduirait à le remettre en question tout entier.

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