Intervention de Bernard Vera

Réunion du 15 octobre 2008 à 15h00
Loi de finances rectificative pour le financement de l'économie — Adoption définitive d'un projet de loi

Photo de Bernard VeraBernard Vera :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, il n’y a pas quinze jours, nous avions demandé au Président du Sénat l’organisation dans les délais les meilleurs d’un débat sur la grave crise financière que connaît le système bancaire international.

Nous voici aujourd’hui, après de nombreuses péripéties, appelés à examiner un projet de loi de finances rectificative pour le financement de l’économie : le Gouvernement vient donc de se rendre compte qu’un projet de loi était nécessaire, alors que qu’un simple débat sans vote semblait suffisant la semaine dernière.

Dès que le dépôt de ce projet de loi a été annoncé, les appels à l’unité nationale se sont faits pressants, le Gouvernement espérant que Sénat et Assemblée nationale voteraient d’un même élan unanime le texte qui nous est présenté.

Chers collègues, il ne faut pas compter sur nous pour donner un chèque en blanc à ceux-là mêmes qui ont provoqué la situation de crise que nous connaissons. L’union nationale ne peut se faire autour des recettes libérales qui sont à la racine même de la crise.

Dans le débat, certains ont avancé des propositions surprenantes, le président de l’Assemblée nationale allant jusqu’à appeler à l’amnistie fiscale des fraudeurs spécialistes de la fuite des capitaux.

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