En tout état de cause, je souhaite que le succès soit au rendez-vous.
Bien évidemment, monsieur le secrétaire d’État, l’appui que nous vous apportons correspond à ce qu’a annoncé M. le rapporteur général, c’est-à-dire à un soutien total au texte que vous nous proposez, aussi bien aux dispositions des articles 1er à 5 qu’à celles de l’article 6. Vous nous fournirez sans doute tout à l’heure un certain nombre d’explications complémentaires sur les modalités d’application envisagées.
Toutefois, il va de soi que l’on ne pourra pas s’arrêter là. Il importe, après le vote du Sénat tout à l’heure, que j’espère positif – je remercie le président Mercier d’avoir annoncé qu’il voterait en faveur du texte –, d’envisager ce qui va se passer demain. À mon avis, il y a deux grandes orientations à prendre : une sur le plan national, l’autre sur le plan international.
Sur le plan national, il est évident que toute traduction de la crise financière sur l’économie réelle appelle des mesures en matière d’emploi, d’écologie et de soutien aux collectivités locales. Il s’agit en effet de permettre à ces dernières de faire face aux quelques difficultés qu’elles viennent de rencontrer dans leurs rapports avec les principaux établissements financiers, notamment en ce qui concerne leurs lignes de trésorerie.
Sur le plan de l’emploi, il est clair qu’il faut tenir compte à l’heure actuelle de la vague de licenciements qui ne manquera pas de déferler sur notre pays du fait de la réduction de la production.
Sur le plan de l’écologie, c’est justement parce que nous sommes dans une conjoncture très déclinante qu’il faut mettre en place un certain nombre d’éléments nouveaux en la matière, notamment pour ce qui est des énergies renouvelables et du développement durable. Nous avons là des gisements de croissance, ...