Intervention de Bernard Vera

Réunion du 15 octobre 2008 à 15h00
Loi de finances rectificative pour le financement de l'économie — Articles additionnels avant l'article 1er

Photo de Bernard VeraBernard Vera :

Comme cela a été souligné à plusieurs reprises, tout indique, contrairement aux affirmations du Président de la République, que les 320 milliards d’euros de garantie et les 40 milliards d’euros de capitalisation prévus par le plan de sauvetage des financiers seront utilisés. Le budget de l’État sera donc sollicité. Il l’est déjà par ailleurs, puisqu’une partie du collectif budgétaire est liée à des mesures prises en réaction à la crise.

Est-il envisageable que les contribuables, notamment les plus défavorisés d’entre eux, paient une nouvelle taxe visant à réparer les dégâts causés par les spéculateurs ?

Il faut que les plus riches mettent la main à la poche. Si M. Sarkozy veut refonder le capitalisme, cela passe par une telle mesure.

Pour permettre une participation à l’effort national de ceux qui, bien souvent, se sont enrichis grâce à la spéculation, il faut abroger le bouclier fiscal, lequel exonère d’impôts ceux qui voient leurs ressources taxées à plus de 50 %.

Un tel privilège n’était pas acceptable avant la crise ; il l’est encore moins aujourd’hui, alors que les pires maux sont annoncés pour l’économie française.

Nous demandons un scrutin public sur cet amendement de justice sociale.

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