Intervention de André Trillard

Réunion du 9 mars 2011 à 14h30
Réforme de l'hôpital — Articles additionnels après l'article 17

Photo de André TrillardAndré Trillard :

Je ferai deux observations.

En premier lieu, la contraception n’est ni un acte banal ni un acte sécurisé. Il suffit pour s’en convaincre de considérer les difficultés parfois épiques que doivent surmonter les jeunes femmes âgées de 25 à 35 ans pour avoir des enfants après avoir suivi une contraception orale.

En second lieu, d’une manière générale, dans les professions médicales, mieux on est formé, plus on prend conscience des risques inhérents à une prescription. La prescription d’œstrogènes dans les années soixante-dix ne fut pas un acte banal et il a des conséquences encore aujourd’hui sur la vie de certaines familles. La prescription de certaines substances larga manu par des professionnels qui ne sont pas au cœur de la problématique présente un risque. Je respecte les sages-femmes, qui jouent un rôle très important, mais, force est de le constater, quelques-unes d’entre elles n’ont pas le niveau requis pour déceler les problèmes qui peuvent survenir du fait de la prise d’un contraceptif.

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