Comment dire les choses à brûle-pourpoint et sans être agressive ?
Plusieurs médecins se sont exprimés ici. Je ne suis pas médecin, mais j’ai été patiente. Si les œstrogènes ont peut-être eu parfois des conséquences problématiques dans les années soixante-dix, en tout cas, ils ont mis fin aux grossesses non désirées. Excusez du peu ! Cette avancée était tout de même importante.
Je ne remets aucunement en cause le rôle essentiel des médecins dans cette affaire. Néanmoins, je n’ose pas vous dire comment ma propre contraception a été suivie. Je n’ai pas le souvenir que les médecins m’aient demandé de faire des analyses de sang tous les ans. Ils me l’ont d’autant moins demandé que j’achetais mes contraceptifs chez le pharmacien sans ordonnance. Veuillez m’excuser si je vous choque, mais c’est la réalité !
La plus âgée de mes grandes petites-filles – elles ont dix-huit, vingt et vingt-deux ans – a fort heureusement eu la bonne idée de me solliciter pour examiner l’ordonnance délivrée rapidement par son médecin traitant pour la prescription de sa pilule contraceptive.
Je me suis aperçue que cette ordonnance pour une pilule minidosée manquait d’informations : par exemple, il n’a pas été précisé qu’il ne fallait pas la prendre un jour sur deux, ou à dix heures d’intervalle du jour au lendemain, et qu’il fallait au contraire être très vigilant.
Je ne suis pas sage-femme, mais heureusement que ma petite-fille m’a montré sa prescription. Cela a peut-être permis d’éviter une grossesse. Le médecin n’a pas pris le temps ; la sage-femme, elle, prend le temps.