D’autre part, le président Zardari a annoncé, avant même sa désignation, qu’il n’avait pas les moyens, et encore moins la volonté politique, de s’opposer à la contamination de son territoire par le terrorisme et par le fanatisme. L’attentat récent contre l’hôtel Marriott en est, hélas ! une démonstration éclatante.
Il nous faut donc dire aujourd’hui si nous avons ou non la volonté de nous opposer à cette montée des plus grands dangers. Et nous aurons à rendre compte, sous le jugement des générations futures, de notre courage ou de notre démission.
Vous l’aurez compris, ce sombre tableau nous incite, nous radicaux de gauche, à voter la prolongation de l’intervention des troupes françaises en Afghanistan.