Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, bien des questions ont été posées, bien des doutes émis, bien des angoisses exprimées, que je partage entièrement. L’Afghanistan n’est pas un pays simple, et je ne prétends pas, en quelques minutes, trancher ce débat qui fut riche et qui doit se poursuivre.
Je tiens, après d’autres, à le souligner : les ONG qui œuvrent en Afghanistan, qu’elles soient afghanes ou internationales – et en particulier françaises – se trouvent présentes dans ce pays depuis vingt-cinq ou même trente ans.
Je puis parler en leur nom : pendant huit ans, j’ai travaillé en Afghanistan avec Médecins sans frontières et Médecins du monde. À cette époque, 130 000 soldats soviétiques se trouvaient engagés dans ce pays ; ils ont échoué.