Toutefois, quelques préalables sont nécessaires : par exemple, la réforme des universités elle-même, qui devrait donner à ces dernières, d'une manière ou d'une autre, une plus grande autonomie et à leurs présidents une plus grande capacité de gestion ; il faudrait aussi veiller à qu'il n'y ait pas trop de sélection, à ce que ce ne soit pas certaines universités plutôt que d'autres, certaines matières plutôt que d'autres qui en bénéficient... Vous voyez où je veux en venir.
Sous réserve, bien évidemment, de ces quelques garde-fous, qui sont essentiels, la disposition que vous proposez est une préfiguration très intéressante de nouveaux modes de financements pour l'avenir et je n'y verrais que des avantages. Elle mérite en tout cas que l'on y réfléchisse et, de ce point de vue, je considère qu'il s'agit d'un amendement d'appel très intéressant pour la suite. Mais comprenez que, pour les questions de forme que je viens d'évoquer, il ne m'est pas possible, en l'état, d'émettre un avis favorable.