Messieurs les ministres, mes chers collègues, en ces temps inquiétants où un terrorisme fanatique tente de ranimer une guerre des religions, de déclencher un conflit de civilisations et de provoquer un choc des cultures, mes premières pensées, émues et solidaires, iront vers nos deux compatriotes, les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, ainsi que vers leur collaborateur syrien.
Ils sont retenus en otages depuis maintenant cinquante-quatre jours. C'est long, très long !
Mes premiers mots, ces mots qui jaillissent du coeur, seront pour vous, pour vous tous, mes chers collègues, pour vous remercier de votre appui, de votre soutien, de votre confiance.