Intervention de Christian Poncelet

Réunion du 12 octobre 2004 à 16h00
Allocution de m. le président du sénat

Photo de Christian PonceletChristian Poncelet, président :

Cette instance, représentative de tous les groupes politiques du Sénat, serait chargée de suivre les nouveaux transferts de compétences, de personnels et de moyens financiers, de veiller au respect des garanties et garde-fous financiers que nous, le Sénat, avons inscrits dans la Constitution, et enfin de formuler des propositions.

Cet observatoire, qui prendrait appui sur le service des collectivités territoriales du Sénat, travaillerait en réseau avec les associations d'élus locaux, le comité des finances locales, la direction générale des collectivités locales, Bercy et les grandes banques des collectivités locales.

Mes chers collègues, j'aurais souhaité vous entretenir de bien d'autres sujets, mais il est grand temps pour moi d'achever mon propos.

En conclusion, je veux d'abord vous dire que le renouveau du Sénat est l'affaire des sénateurs, de tous les sénateurs : chacune et chacun d'entre nous doit être le dépositaire, le défenseur et le promoteur de l'indispensable rénovation de notre institution. Le Sénat est avant tout votre maison, mes chers collègues.

Mon rêve, c'est que chacune et chacun d'entre vous - ancienne ou ancien, nouvelle ou nouveau - trouve sa place, toute sa place, au sein de notre belle et bonne maison.

Ce souhait de plénitude professionnelle et humaine vaut également pour les fonctionnaires du Sénat, dont, ils le savent, j'apprécie comme vous tous, mes chers collègues, la compétence, le dévouement et la loyauté.

Il s'adresse aussi aux collaborateurs des groupes et aux assistants parlementaires, dont les métiers s'apparentent parfois à un sacerdoce.

Je veux vous dire enfin qu'il nous appartient de mettre un terme à ce que le général de Gaulle appelait « la mécanisation morose des assemblées ». Nous devons retrouver des marges de manoeuvre pour redevenir un espace de débat, une instance de dialogue avec nos concitoyens.

Il nous faut travailler autrement sans être submergés par le flot législatif. Travailler autrement, mais aussi mieux faire connaître nos travaux.

A cet égard, j'espère que l'avènement, maintenant proche, de la télévision numérique terrestre va conférer à Public Sénat, notre chaîne civique et citoyenne, une audience digne de sa qualité. Ce résultat serait la juste récompense des efforts accomplis par la dynamique équipe de Public Sénat, sous la houlette éclairée de son président-directeur général.

Mobilisons-nous, mes chers collègues, mes chers amis, pour faire vivre la modernité du Sénat et confirmer l'utilité du bicamérisme, cette chance pour notre démocratie !

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