Ce débat est tout à fait passionnant, mais il faut nous y engager en prenant un peu de recul.
Je rappelle une exigence : il faut respecter les engagements pris en matière d’énergies renouvelables. Certes, chaque énergie renouvelable peut poser un problème à un moment. Cependant, gardons à l’esprit que les installations éoliennes ou photovoltaïques peuvent disparaître de notre paysage au bout d’un délai d’amortissement de trente ans. Les éventuelles blessures causées au paysage ne sont donc pas indélébiles, puisque le phénomène est réversible. D’ailleurs, peut-être faudrait-il préciser dans la loi que, en cas de non-renouvellement des autorisations, le paysage devra être remis en l’état.
Lorsque j’étais président de la région Languedoc-Roussillon, j’ai eu le privilège, à la demande des écologistes et avec leur soutien, de lancer les premières grandes fermes éoliennes. D’autres initiatives locales ont suivi et un centre de production s’est créé à Béziers.
Aujourd’hui, c’est le photovoltaïque qui apparaît comme un élément tout à fait positif des énergies renouvelables. À cet égard, M. Courteau a parlé de fermes de cent cinquante hectares. Or la plupart d’entre elles n’occupent qu’entre cinq et quinze hectares.