Cela étant, une nouvelle réforme de la coopération a mis en place des outils, pour mieux formaliser la stratégie et la coordination et pour développer une logique pluriannuelle avec les pays partenaires. Mais cette réforme ne fait que souligner, une fois encore, le trop grand nombre d'opérateurs, ce qui risque d'aboutir à une aide déstructurée et externalisée.
S'agissant, par exemple, des organisations non gouvernementales, les ONG, qui sont indispensables en situation d'urgence, comme j'ai pu le constater avec Adrien Gouteyron en Indonésie et au Niger, il faut être cohérent. Nombre d'entre elles sont quasi totalement financées sur des fonds publics, sans que la transparence des subventions ni le respect des règles comptables soient vraiment assurés. Saisie par la commission des finances, en particulier par son président, la Cour des comptes a récemment confirmé ce constat.