Je passe sur les dépenses d'écolage et d'accueil aux réfugiés, car les explications et les critères de comptabilisation sont pour le moins lacunaires. Au final, les marges de manoeuvre réelles de l'aide bilatérale sont amoindries et l'aide réelle sur le terrain ne représente guère que le quart de l'APD globale, y compris les crédits destinés aux territoires d'outre-mer et à la recherche. Certes, les autorisations d'engagement de l'aide projet augmentent fortement, mais n'est-ce pas là un effet d'affichage si les crédits ne suivent pas l'année prochaine ?