C'est pourquoi - et j'en arrive au troisième point que je voulais aborder devant vous, mes chers collègues - la commission des affaires étrangères a souhaité une stratégie plus claire pour l'aide multilatérale, qui concentre les augmentations de crédits du budget pour 2006.
Notre pays marque ainsi son soutien à un modèle multilatéral de régulation des affaires du monde et cherche à démultiplier son action, notamment dans la lutte contre les grandes pandémies.
Tout en saluant cet effort, la commission des affaires étrangères a souhaité un meilleur pilotage de ce type d'aide. Ses décaissements sont encore trop lents. Ce constat vaut aussi bien pour le Fonds européen de développement, le FED, que pour le Fonds sida qui doit décaisser plus rapidement au profit direct des populations qui, malheureusement, n'ont plus le temps d'attendre.
Le pragmatisme et le souci de l'efficacité doivent prévaloir, ce qui a conduit la commission des affaires étrangères, en vue des négociations relatives au prochain FED, à soutenir le retour dans l'enveloppe bilatérale d'une partie de notre contribution.
Pour conclure, la commission des affaires étrangères se félicite de voir que les moyens consacrés au développement sont, cette année encore, à la hauteur des enjeux. Aussi s'est-elle prononcée pour l'adoption des crédits de la mission interministérielle.