Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, l'aide au développement répond d'abord à un devoir moral, et il est bien sûr inutile d'insister sur ce point. Cependant, on ne dit pas assez souvent qu'aider les pays les plus pauvres est aussi un impératif économique. Il est de notre intérêt de permettre d'augmenter le niveau de vie des populations les plus défavorisées. C'est un devoir et c'est le meilleur moyen de lutter, à long terme, contre les délocalisations et d'ouvrir de nouveaux marchés à nos productions. Dans cette optique, l'aide au développement pourrait presque apparaître comme une branche de notre politique économique.
Développer cette aide est primordial, car, madame Luc, je continue à être persuadé qu'il faut que ces gens se développent sur leur territoire, ...