La deuxième carence grave de votre politique consiste en la relégation à l'arrière-plan d'un acteur majeur de la solidarité internationale : les organisations non gouvernementales.
Je voudrais développer ce deuxième point.
À chaque catastrophe humanitaire, tsunami ou tremblement de terre, chacun y va de son couplet pour saluer le travail exemplaire et irremplaçable effectué par les professionnels et les milliers de bénévoles des organisations de solidarité internationale. Chacun se félicite des dons récoltés.
Toutefois, pour agir dans la durée, pour être réellement efficaces, les ONG ont besoin, outre la générosité de nos concitoyens, du concours déterminé et durable des pouvoirs publics. Elles ont besoin d'une aide publique lisible et souple.