Sur la base de l'avis du COR, le Gouvernement va engager une concertation pour définir la solution adéquate. Cet après-midi, M. Bertrand a déjà rencontré des partenaires sociaux et nous allons continuer ensemble dans cette voie.
De la même façon, nous avons écouté les responsables de la Caisse nationale d'assurance vieillesse au sujet de la soulte des industries électriques et gazières.
Monsieur Vantomme, vous avez abordé un sujet qui m'est cher, à savoir les TEP scans, les tomographes par émission de positons.
Avant l'été, j'ai effectivement permis que l'on fixe à soixante-quinze le nombre de TEP scans « autorisables ». Mais les projets sont longs à mettre en oeuvre. Actuellement, une soixantaine de TEP scans sont autorisés et une quarantaine sont opérationnels. Comme vous pouvez le constater, nous atteindrons l'objectif de soixante-quinze TEP scans opérationnels avant la fin de l'année 2007.
Je partage votre souci d'un développement d'une politique de santé mentale adaptée aux besoins de nos concitoyens. Je présenterai d'ailleurs très prochainement un plan sur la dépression.
Les défis sont très nombreux. Mes services continuent de travailler à l'élaboration d'un plan global destiné à y répondre.
Avec l'accord des professionnels concernés, j'ai également demandé une définition de la valorisation de l'activité psychiatrique, afin de rémunérer plus justement cette activité, ce qui répond, je crois, à la question que vous posez avec raison sur la pratique de la médecine psychiatrique. Les services de pédopsychiatrie, en particulier, méritent d'être renforcés dans notre pays.
Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, veuillez m'excuser si j'ai été un peu long, mais je souhaitais vous remercier de la qualité des remarques que vous avez, les uns et les autres, formulées.
Nous aurons l'occasion, demain, de beaucoup reparler de l'assurance maladie. Je tiens cependant à vous dire, aujourd'hui, que je crois à la réforme engagée. En effet, à mon sens, la maîtrise comptable n'était pas la solution ; il fallait une maîtrise médicalisée fondée sur un climat de confiance entre les Français et le Gouvernement, mais aussi entre les professions de santé et le Gouvernement. Il était impossible de faire une réforme contre les professions de santé ! Il fallait la mener avec eux, dans la confiance. A ce titre, les premiers résultats prouvent que nous avions raison.