L'avis est très proche de celui de M. le rapporteur. En effet, monsieur Fischer, avec la nouvelle gouvernance de l'assurance maladie, nous redonnons de la légitimité au paritarisme - que nous avons même rénové - et à la démocratie sociale dans la gestion de la sécurité sociale.
Oui, monsieur Fischer, le financement de la sécurité sociale évolue suivant la logique d'universalisation de la couverture. Cela ne me paraît pas scandaleux, bien au contraire.
S'il est toujours utile de réfléchir au financement de la sécurité sociale et à ses évolutions, je ne crois pas que les solutions que vous proposez répondent aux besoins de notre système : prévoir toujours plus de dépenses et toujours plus de prélèvements obligatoires ne me paraît pas pertinent.
J'émets donc un avis défavorable sur cette motion tendant à opposer la question préalable.