L'examen des faits est, à cet égard, probant. Vous employez d'ailleurs une tactique simple mais redoutable. Un vieux proverbe dit : « Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage. » ; votre mise en scène mélodramatique du déficit m'y fait penser. Parler de trou « abyssal », affirmer qu'il se creuserait au rythme de 23 000 euros par minute, c'est non pas une manière saine d'aborder les difficultés, mais une façon brutale de susciter la peur.