Nous allons bien entendu voter cet amendement, car, de toute évidence, le Gouvernement, notamment en ce qui concerne les conséquences fiscales de sa réforme d'août 2004, a masqué la réalité aux Français.
Nous sommes dans une période où les bénéfices de la croissance ne sont pas répartis. On le voit bien dans les négociations ayant trait aux augmentations de salaires, où le pied reste vraiment bloqué sur le frein.
Ces prélèvements supplémentaires, qui touchent tout le monde - les actifs, les chômeurs, les retraités imposables -, alors que tout est pratiquement bloqué, contribueront à accroître la baisse de pouvoir d'achat. Cela revient à faire financer cette réforme essentiellement par les salariés, les retraités et les chômeurs.