C’est dans cet esprit que le Royaume-Uni a annoncé, ce matin, un plan national d’urgence, dont Gordon Brown a personnellement précisé les contours au Président de la République. Comme l’ont souligné les autorités britanniques, ce plan s’inscrit dans le cadre des orientations fixées samedi, lors du G4.
Une dynamique européenne est donc engagée, et la décision de la Banque centrale européenne, de la Banque d’Angleterre, de la Réserve fédérale américaine et de la Banque du Canada de baisser de 50 points de base les taux constitue, dans ce contexte, un signal très fort pour nos économies, pour les marchés et pour nos entreprises.
Mesdames, messieurs les sénateurs, le Président de la République et le Premier ministre l’ont dit solennellement, l’État assumera son rôle de garant en dernier ressort de la continuité et de la stabilité du système bancaire et financier français.
Cet engagement signifie que nous garantirons la continuité de l’exploitation de chacune de nos banques. Aucune d’entre elles ne sera acculée à la faillite.
Les interventions devront être réactives, mais conçues comme temporaires. Elles devront respecter les intérêts des contribuables.