Le Premier ministre l’a dit, notre engagement pour assurer la continuité du secteur bancaire est fort et indéfectible. La parole de l’État est engagée au plus haut niveau. Pour cela, nous devons être en mesure d’intervenir financièrement sans délai, y compris par des prises de participations. À cette fin, le Président de la République et le Premier ministre ont demandé à Christine Lagarde de mettre en place une structure juridique intégralement détenue par l’État pour réaliser les investissements qui seraient rendus nécessaires par la situation.
Aujourd’hui, cette structure existe et elle porte déjà la participation de l’État dans Dexia.
Afin qu’elle puisse disposer de tous les capitaux nécessaires aux interventions qui se justifieraient éventuellement à l’avenir, le Gouvernement sollicitera du Parlement, par voie d’amendement au projet de loi de finances, la garantie explicite de l’État.
C’est cette structure qui nous permettra, en cas de besoin, de mettre en œuvre notre stratégie, qui consiste, au cas où une banque serait en difficulté, à la recapitaliser, à en maîtriser la stratégie et la gestion – j’insiste sur cet aspect –, à la redresser et à remettre les participations de l’État sur le marché lorsque les circonstances le permettront.