En tant qu’hommes politiques, nous avons bien évidemment notre part de responsabilité dans cette fuite en avant. Nous avons laissé se développer un système financier qui permettait, en assurant des rendements élevés aux placements en tous genres, de pallier notre manque de courage politique. Je pense ainsi au financement des retraites, au remboursement de la dette sociale, qui fait appel à une ingénierie financière particulièrement innovante pour tenter de payer nos dépenses de maladies avec plusieurs années de retard.