Mais d’autres certitudes demeurent, à commencer par la nécessité d’assainir nos finances publiques. Cette obligation ne disparaît nullement, même si elle peut faire l’objet d’interprétations. Utilisons pleinement les possibilités offertes par le traité de Maastricht, en retenant notamment que des circonstances exceptionnelles – et si les circonstances actuelles ne sont pas « exceptionnelles », je me demande vraiment ce que sont des « circonstances exceptionnelles » ! – peuvent être invoquées. Pour autant, gardons à l’esprit que l’assainissement de nos finances publiques constitue une réponse durable au manque actuel de marges de manœuvre politique et économique de la France.