Il faut apprendre aux femmes à prendre conscience de leur potentialité, de leurs capacités à accéder aux plus hauts niveaux de responsabilité. Bref, il faut les aider à faire disparaître ce que l’on désigne par le néologisme de « plafond émotionnel », comme on parlait des « plafonds de verre ».
Lorsque je participe à des colloques, je suis amenée à m’exprimer sur mon parcours politique, quelque peu atypique, d’ailleurs, puisque je n’ai reçu que peu d’investitures. Je conclus souvent mes interventions en déclarant : « Mesdames, osez ! » En effet, les femmes n’osent pas démarrer, alors qu’elles peuvent faire aussi bien que les hommes.