Il concerne une femme travaillant dans le secteur de l'aide à la personne. Elle avait plusieurs employeurs et connaissait de fortes fluctuations de son nombre d'heures de travail, pour des raisons pratiques : l'une des personnes qu'elle aidait avait quitté son domicile pour entrer dans une maison de retraite et une autre était décédée. Le salaire total qu'elle percevait désormais était inférieur au RMI. Or, la totalité de ses ressources tirées du travail était déduite du montant de son allocation. Le résultat est qu'elle ne gagnait pas un centime de plus que si elle ne travaillait pas !