En tant que responsable associatif, j'ai connu l'époque où l'on nous regardait de haut, où l'on nous traitait de cadres « caritatifs », où l'on déclarait que ce que nous faisions était « gentil », mais que notre action, à petite échelle, était sans aucune influence sur les politiques publiques menées tant par les collectivités locales que par l'État. §On nous tapait alors gentiment dans le dos pour nous encourager néanmoins à continuer.
J'ai connu, ensuite, l'époque où l'on nous affirmait que nos rapports allaient directement sur l'étagère où ils étaient condamnés à prendre la poussière.