J'en arrive à ma conclusion.
En réalité, si c'est un pari de votre part, madame la ministre, il est d'abord d'ordre idéologique.
Vous pouvez bien promettre un rapport sur un impôt forfaitaire pour les plus hauts revenus afin de satisfaire à la mauvaise conscience de vos soutiens plus que pour répondre à notre indignation, mais, au fur et à mesure que le voile se lève sur vos projets législatifs, nous sommes fixés quant à vos intentions réelles !
Dans ce contexte, monsieur le haut-commissaire, le revenu de solidarité active nous paraît davantage être une concession obligée que l'expression d'une franche volonté de réinsérer dans l'emploi ceux qui en sont les plus éloignés.
J'ai lu, dans votre lettre de mission, que vous étiez chargé de réformer en profondeur la prime pour l'emploi. M. le rapporteur général en a dit un mot tout à l'heure et je m'y arrêterai un instant.
J'ai bien compris en trois jours de débats que la majorité, par la voix du rapporteur général, a posé le problème de la coexistence de ce système avec celui de la prime pour l'emploi qui, si j'en crois mes informations, s'élèvera à 2 milliards d'euros.